Bestiaire 5

l ne sera pas utile d’être à six sur la branche. Etre là à deux suffit pour vivre dans la noblesse accueillante de l’arbre séculaire. Gargarisés, comme des hirondelles qui déferont doucement le printemps nous n’auront pas de risées, nous serons juste ce qu’il faut, pour féconder le sel, un peu gagas de l’un l’autre… Rangées sagement comme pour faire un seul rang droit, sage et ennuyeux alors que la vie devient orange s’elle remplace le citron-lime acide de tes peurs raisonnables. Seule une, se pique du vivre et sort de ce rangement barbare. Plus marine que les autres, c’est quasi l’orque de barbarie, cette espèce de limonaire qui fait chialer les amants naissants…

Elles se téléphonent en frotte à l’aide de leurs becs qui font du morse pour se cacher du censeur chrétien qui fait l’errant. Ainsi morcelées, elles sans fil la fée proximus, (qui en latin veut dire « le plus proche de… ») avant la lettre pour se tenir éveillées à la vivance des vers de bois humides et parfumés de légers pourrissements salvateurs. Elles s’échangent tout court un nouvel alpha-bête et, pour masquer la révoltée que tu es, Laura, parmi ce paquet populaire, tu as écrit en luette codée le mot « cétacé ».  Comme pour rejoindre la puissance abyssale de l’incommensurable énergie océane.  L’espoir se prépare.

Si je te branche, sache que tu ne me scies pas ! T’offrir un vin rose l’espace d’apprendre le lent temps moins long, de prendre ta langue aimante. Ton ravin rose ruisselé de près comme un rare carrare ne me laisse pas de marbre veiné de bleu, j’ai de la veine qu’il me grise. Ici, en ce rut ravi tu ris sans rhum car j’ai rasé de  près le pré de ton grain de riz qui n’est pas si chinois à dé-couvrir si l’on possède en sa poche l’Assimil Chinois-Laura. C’est toujours une affaire de langue… Il suffit que je fasse confiance à mes narines pour butiner son mot coincé dans les pages roses du dictionnaire pour les expressions désuètes qui relèvent toutes du suaire de la pudeur hypocrite. Car le rare vin qui roule dans ton ravin n’a pas à sentir la rose rose racée. Comme racine, elle se mâchouille plus fort s’elle semble la rosse, ce vrai cheval de campagne si proche de l’odeur de ta ferme pour laquelle je fabrique ton lait à l’aide de ma baratte en bois dur. La rue, famille des rutacées, est l’autre mot pour désigné roquette, ce condiment fort. Feu de paille, de fourrés ou d’artifices nous pouvons fumer le rock quête, ensemble.

Toi tu possèdes le moule à peur. Moi, je ne possède que la matière grasse. Comment peut vivre le contenu sans son contenant ? Le temps d’arroser ton parterre, assise couchée ou debout. Ainsi t’auras droit Laura à mon Os car Peter sonne droit bien courbe courbé pour danser la danse de l’entrechat à ton bon endroit. Seul un habit rose t’habille nue dessous pour être plus vite devin en ton pays pénis par ce foutu Bacchus qui aime plus fort encore les bacchanales. Mustélidé, ton blaireau se fouine à l’odeur comme quasi le rat… Rongeur le rat est un muridé. Ma mûre idée de ton hangar à bijoux est obsédée : choux, cailloux, poux, genoux, hiboux, joujoux. Sur mes genoux ton chou cache son caillou et j’aime le pou de ton hibou car c’est un vrai joujou.

Es-tu là, la lasse salace bien lisse sur le sofa, que je puisse te mirer. Sois brûlante, ne t’endors pas trop tôt sinon le chant de ton creux fera do do sol fa mi ré. Si la laine de ton petit mouton à quatre pattes chante dans les champs sacrés tu me portes aux nues : sois bêle et t’es toi.

Cherchant l’odeur musquée de ta sixte que je découvre à la seconde, prime. Avec toi je ne veux pas de tierce paire sonne mais bien les quartes. N’étant pas la sixième sur ma liste tu es cependant la septième merveille de ce bas-monde, pour toi, je n’ai pas le fer aumône mais dur et chaud dans ton essor. L’intervalle représentant ainsi le plus franc écart est l’octave. L’octave est ainsi l’acte de love que je livre aussi à la manière des ires rondelles en langage masqué. La canicule de ton petit lutrin à chansons légères se laisse aller sans sort mauvais. Le lutte-rein ne sera pas nécessaire pour laper la luge de tes jeux d’oie blanche de forêts siamoises. Ton chat gris sourit, crie l’écoute du butoir. Laura aimant la fête elle a mis sa paire Noël au balcon pour que je puisse mettre mon tison dans paquet dont le râble roux n’est pas au rabais. S’il neige à la Noël, il suffira de se démasquer les yeux pour mieux chercher les mains pour que chacun livre la soie de l’autre au creux de la lèvre chaude…

C'est bien là dès lors que je ne m'en fiche pas ! Si je t'enfiche en baisant la garde de tes secrets, sauras-tu peut-être à moins que sans doute tenir le courant de 220 révoltes ? Je ne planque pas mes boules, j’aime ta guirlande. Où vas-tu crécher le jour du sapin ? Sauras-tu élire ton Roi-Mage sans être vache avec toi ou te contenter d’un âne ?

Est-ce bien la peine de se tenir à carreaux ? Dans le jeu d'écarte, il y a 4 as : tous se valent sur la vallée du dur écho... Entends-tu l’écho de ton cri « crie » parmi le vide de tes montagnes gelées ? Où, cependant, quelques jacinthes d’hiver, aux parfums de sucre âcre, peuvent éclore encore à corps à ton accord en un temps record ? Le record de vit teste… La Reine à Valet son Roi si tu le piques assez avant de rejoindre le Trèfle de Racine. Dès fois, le trèfle parle de racines. Alors, il faut chercher l'as de Cœur ? Mâcher le corps en morceau peut recoudre la fatigue. Tu pe(a)ux aussi tenir le crachoir... Si tu le presses bien il saura t’honorer du jeu de fontaine, je boirais de ton eau orale. Libre à toi ou non d’éveiller le petit Jésus pour qu’il te montre la voie, que par crainte elle te déjoue. C’est, ce qu’affirme maman !

Connais-tu l'anagramme de quelques mots rencontrés ? Si tu as la main baladeuse tu peux trouver le nain qui grossit à vue d’œil lorsque qu’il rencontre la peau de l’oursin quand il replie ses piques. Si tu rames dans la masse de tout ce qui est or c’est que tu ne veux pas t’attribuer de prix. Telle, est prix qu’il croyait prendre… La Roma Chanel s’écrit en verlan ainsi l’odeur de l’amour de Rome donne Amor ! Sais-tu rare Laura que tous les chemins ne mènent pas à l’arôme ? La géographie des corps étant la même dans chaque pays, pourtant. L’été te tamise comme un souffle de mes lèvres sur ton fleuve de cuivre dont les reflets sont plus beaux que n’importe quelle confiture de fruits rouges. La groseille rouge est ainsi l’inceste de la mûre. Tes couleurs sont la palette de mon dard qui est non éteint mais d’étain, dur et souple à la frotteuse.

L’horloge n’est pas mon fort et ses gardes que tu appelles « Minute » n’ont que dédain pour toi. Ecrire est pour moi une mature dont l’or est là, Laura livrée à ses peurs car j’ai pris de l’âge. Salut au taire n’est pas salutaire et c’est mieux de ne pas lutter tout en te terrant dans un trou d’y voir et que tes reins restent au rang pour décanter le vide.... Mais, tu n’as pas compris, malgré le mature et le nature qu’écrire n’est pas un simple jeu « Je » mais est une impossible affaire si le l’ébat-ventre le ventre le cœur l’émotion ne sont pas de la loi. Ecrire n’est pas un truc turc du rare qui ? Mais une expérience sur la longueur du temps de ton corps à cœur tentant.

 

L’angle de L a 90°, divisé en deux deviennent des angles complémentaires. Mon angle saillant est souvent aigu pour pénétrer l’obtus. Géométriquement, un angle à 69° permet de faire un écart de géométrie spatiale pour combler le vide dont les 21° s’emparent quand le dernier rempart est tombé et redeviennent des angles complètement terre.

Maintenant muette comme une taupe, tu te tortures dans un cil, anse de ton regard rentré. Mais tu as oublié l’ancrage historique qui te reviendra au galop d’une tortue : « Un jour, le verbe s’est fait chair. » Chou, Fleur, Amaretto, Crème, Glace…

Là où c'est réparti c'est que c'est toi Laura qui noies l'eau noire : car it is noisy to see que c'est toi Laura qui as trois points d'interrogations moi je n'en ai que un et je m'en exclame pour découvrir ton point final, ton petit point-virgule je m'en fais un point d'honneur sans point de suspension... En fait c'est ce qu'on appelle "le point à la ligne". C'est pêcher ou pécher ou bon endroit et, pour y vivre c'est mieux de Patriquer le péché. L'eau bénite est de mise ou non... L'église ? Le glisse de ton ventre ? Cette maison où l'encens sent, Satan l'habite ! C’est quand on possède le code secret que l’on peut agir de manière aiguë : « Choisissez quatre chiffres et rentrez votre pin. » 6996 Voulez-vous confirmer votre côte secrète ? 9669. Le code secret que vous avez choisi est le seul code qui couine dans les deux sens. Il ne sera pas utile de placer votre G à l’envers pour l’en-corps-dériver ! Tes désirs sont-ils désordre ? As-tu besoin d’air ? En effet un peu d'hélium sur le mot "motte" t'allégerait... As-tu besoin de prendre l'aire de l'aigle ? Laisse-là le mâle où il est et sois donc sa Reine, sa Musaraigne… Pourquoi la nausée abonde-t-elle si assise, adulée ? Tu gardes bien au chaud ta chair de poule : je n'aime pas laids hommes ! Tant que tu n'es pas un soufflé qui retombe, il n'y a pas de risques d'atomes de mimiques. Dès fois, le rut est un vrai tabac de gars...

Je suis toujours à l'écoutille de ton sous-marin. C'est le sourire qui prime quoique tu dentistes... Si ça te dit un jour de manger dans l’antre du loup il n'y a pas que le samedi peau-cible… En fait, il ne faut pas souffler dans la banane. C’est y vrai que les livres de recettes de nos grands-mères sont délicatement cachés dans une malle tenue secrète comme un secret qui sécrète la tentation ; un peu comme l’Enfer de la Bibliothèque Nationale. Et là, il ne s’agit pas d’électro-ménager, mais en fait, la banane du satyre s’aspire.

Encore, un désordre de syllabes !
Je t'embarrasse  ?
Me t’ai-je aussi ?

Pâte à  Trique de Violoncelle