Bestiaire 1

La Lauralitude

 

le rat a-t-il déplié ses épates et débouclé ses moustaches
hors de son trou de sous rire ?

Habillé de sang jupe en se dé-robant aux volants et préférant l'éternel Jean frise avec glace mais sans citrons trop risqués pour masquer son côté Cendrillon... entre deux gammes de couleurs d'œil ou de sons voilant le léger haut du corps beau.

Les games de tout bord, avec ou sans goût-leurre (ailleurs, l'égout et les couleuvres !)
sont ou non des "games over".

L'heure a privé l'horloge de certaines secondes de temps masqué entre deux
interstices de temps tentant confirmant une probable quatrième dimension
et *tant va la cruche allo qu'elle se case si elle perd quelque Graham et pourtant qu'elle soit Bell ! Dans ce cas, il faut temps-léphoner.

L'aura flotte-elle entre deux mondes : l'un privé et l'autre privé privée ?
C'est private joke sans Joker pour de toute façon une jeu de cartes sans As.

L'or a tenté une rencontre d'argent mais sans côtoyer le bronze et le tout s'en est étain
comme un métal ferreux sans pour autant ferrer le sabot du cheval des ondes du ventre humide rimé et rivé entre sel de langue et plage rêche comme un "étant" de liberté
origin-elle...

L'eau rare de Laura est allée à la recherche de la lame sans larmes et s'est taillée une transe de vent sans épithalame : chant nuptial sans nu dit, thé à l'amante et trop martial pour que Vénus rejointoie Mars. Ou, à la renverse. Où ?  A terre à lit ou à mousse-humidité. Chatoie Mars-t-elle ?

L'orage de Laura est à l'eau sans les herbes fleuries dans lesquelles s'ébattent deux limaces sans glu en dessous du sommet du ciel de lit.

Laura ira-t-elle à l'eau sans ire comme l'aragne comme l'atèle, ce singe-araignée qui hésite entre féconder le ciel ou le sol et qui sans soins précis hésite éternellement entre la tête de ses pieds de danseur du vide ou les pieds de sa tête et, qui se gosse d'attelles imaginaires... Comme un simple enfant fâché ?

L'ô râle est par trop pas assez vocatif pour faire une vocation de sa gorge comme une glotte sans glose mais résumée à ses deux montagnes à tétins dont les tétons sont tentants mais patentés d'une marque de fabrication avec label mais sans labelle de la fleur de l'instant mouton qui fait la douceur de l'haleine des amants sans haine : c'est La Bêle et La Bête.

Pourtant chaque jour est bon pour jouir dans le près, dans le pré, sous ou non le cyprès, soûls tout deux sans souder pour au temps en d'abord dégustant la salve de tes cils comme la caresse de l'ébauche avant que je ne t'installe au sol avec une clé de fa qui fera des briques dans ton ventre-maison tout-terrain dont la suite de tes cuisses fauve te feront régurgiter une symphonie d'agrumes comme tes lèvres pour duo de musique de chambre en sceptre, en septuor, en sextet pour instruments à bouche avec clavecin bien tempéré.

Chaque jour est bon pour la Muse si tu bois la vie sans hic.
Laura, ouvre ton loquet !
La musique est sans hoquet sur le lac si tu te disloques ou déloques dans le luxe sans le lucre.

La lune te dit
Le marre dit
L'âme erre crue, dit
Le je dis, mmmm
Le vent dru te dit ?
Moi, ça me dit !
Si oui : je dis « manche ! »

De Vénus à Mars ça répare :
ainsi, honorent-ils le jour de la vie,
le seul jour de la semaine avec le lin pour
toute couche sans lin seul.

 

(* avec la collaboration sémantico-praticienne de Jo Hubert)